POSTE de GARDE

Hummm ...

La plume fixa l'homme et dis :

Je veux bien vous croire seigneur je n'étais pas de la "maison" en ses temps la mais vous êtes le bienvenus en ses lieu vous pouvez aller demander audience avec le seigneur renard Je l'informe de votre venue

Salut Sid ! Comment vas tu depuis le temps ?

Le Renard est souffrant en ce moment... ( absence IRL depuis quelques jours )

.Alors qu'il montait sur sa monture , Sid entendit une voix familiere

Hey salut! Je vais bien merci! Alors mon vieux chef est encore malade? Bon....ben j'vais faire un tour en ville et je repasserai alors...

Cap'tain Sid !! quelle bonne surprise ... je suis encore allité pendant 1 semaine suite à un mauvais coup mais dès que je suis sur pied, on se boire une chopine et pis une cht'ite gnole de derrière les fagots en souvenir du bon vieux temps, ok ?

Homme.

La trancheuse, voilà le nom que la jeune personne, qui se préparait, allait prendre pour se présenter à la Mesnie des Renards, et Aristote sait combien elle pouvait râler sur quelques renards depuis longtemps à présent.
Mais là n'était pas le soucis puisqu'après discussion avec Chevron, il fallait se présenter dans ce coin des terres berrichonnes tout cela pour apprendre à manier les armes comme demandé, il fut un temps.

Mais le burlesque se fit lors de l'habillage.
En effet, le corps nu de la jeune femme se reflétait dans un semblant de miroir afin d'analyser le moindre recoin à dissimuler pour ne pas être reconnu par les rustres que composait l'armée des renards. Rapidement, un détail, suivi d'un autre et ainsi de suite sautèrent à ses yeux. Un travail gargantuesque devrait-être accompli pour ressembler un tant soit peu à un jeune puceau venu perdre sa virginité de l'épée.

Une poitrine bien portante devait disparaitre pour convaincre les gardes de la laisser passer afin de s'approcher du commandant des Renards.
Difficilement, et longuement, la jeune personne avait trouvé l'idée d'accrocher une bande de lin à un pilier, avant de s'enrouler de ce linge pour aplatir le mieux que possible cette partie qui prouvait sa féminité. Une fois le tissu mit en place et noué contre ses côtes, il fallait enfiler les braies.
Une jambe, puis la seconde prisonnières de ce vêtement réservé aux hommes, la voilà à dandiner des fesses pour ajuster sa tenue. Des bas, il lui fallait des bas pour masquer ses fines jambes bien que celles-ci soient des plus visibles. A coup sûr, les renards la compareraient à une brindille puisqu'à côté d'eux, le pseudo homme qu'elle tenterait de jouer serait des plus gringalet. Puis vint la suite de la préparation...

La Mesnie des Renards, ou l'antre des bourrus.

La Trancheuse se présenta aux gardes de la caserne, les cheveux reliés de par un ruban noir à la base de sa nuque le visage baissé tout en les saluant

Oyéééé toussotement pour prendre une voix un brin masculine et de reprendre Oyéééé d'la garde! J'voudrais voir l'commandant d'lieux!

Sortir son arme, l'armer, viser et feu !

Son urine jaillit dans un puissant jet qui depuis la position avantageuse que lui conférait les remparts ne manquerait pas de faire mouche. Petit imprévu il avait touché deux personnes.


Chaude pisse 'tention ! A trop tard désolé !

Pourquoi t'gueule comme un putois Xerces, ça t'fais ta douche du mois !
Tend j'descend t'aider pour 'recevoir' notre invité.

Fallait la jouer fine pour éviter que son compagnon d'arme le salut à coup de mandales. Prenant une bonne grosse besace de vinasse qu'il lui apporta avant de toiser le visiteur.

Mais c'quon dirait l'frère d'la plume !
Bon, l'valet, t'vas porter nos armes et t'vas v'nir avec nous on va t'montrer quelques p'tits trucs.

L'attente.
Son regard scrutait les pierres de la muraille comme pour y déceler la moindre faille, le moindre soucis pour pouvoir s'immiscer dans l'enceinte de la caserne afin de ne plus se geler les miches en attendant, telle une cruche, que l'on daigne appeler le commandant afin de l'avertir de sa venue.
Certes, la Trancheuse était homme à cet instant, ou du moins tentait-elle de le paraître pour ne pas se faire cramer par les quelques renards qu'elle côtoyait dans les ruelles et tavernes du village.

Impatient, tel était son caractère au point que son peton -assez petit pour ne pas ressembler à un pied d'homme- commença à taper le sol terreux qui supportait son poids. Si les renards étaient aussi rapides pour répondre à un nouveau venu que pour désarmer un ennemi, à coup sûr, ils devaient souvent perdre. Mais là n'était pas la question, puisque la jeune femme aux seins plats, ce jour, n'était pas venue pour s'enrôler dans l'armée des Renards, mais bien pour apprendre à manier les armes, et Aristote sait Ô combien elle pouvait être maladroite quand elle s'y mettait.

Un porc qu'on égorge.
Voici enfin un peu d'animation dans cette fichue caserne! Peut être pourrait-elle rapidement se réchauffer au lieu de poireauter devant les grandes portes de l'enceinte. Le « puceau » tendit l'oreille lorsqu'une voix beuglant tel un animal que l'on égorge se fit entendre au dessus de sa tête. En toute logique, le visage se lève pour regarder les gardes du lieu, néanmoins, son bras vint barrer son visage tandis que les yeux se plissent pour éviter d'être aveuglé(e) par les quelques rayons de soleil qui cognaient sa face.

Mort'couille c'lui... grmmpf!

Forcément, connaissant quelques renards puisque la jeune brune les côtoyait, la voix et le visage au loin ne lui étaient pas inconnus. Marmonnant entre ses lèvres, la Trancheuse se mit à maudire -presque- le commandant de ne pas être venu lui même pour l'accueillir, puisqu'il était convenu que cela se passerait ainsi. Mais les paroles des hommes sont toujours vaines

Hey toi là! Qu'est-ce t'a a beugler ainsi?! T'a ton laisser passer ?! S'tu l'a pas, j'te jure que j'descends pour t'botter l'cul !

Et là, c'est le drame. Le commandant lui avait dit de passer à la caserne pour apprendre le maniement des armes, il lui avait également dit de se trouver un petit nom pour ne pas être reconnue, de se vêtir en homme également. Tout ça, elle l'avait fait. Mais Ô grand jamais il ne lui avait parlé de laisser-passer ! Crotte de chez crotte! Manquerait plus que le renard beuglant descende pour lui botter le cul, à coup sûr il la reconnaitrait s'il venait à toucher son fessier légèrement rebondi, ne ressemblant en rien à un cul musclé d'homme soldat.

Bon, il fallait lui répondre. Le pseudo-homme, qu'elle était, entrouvrit les lèvres pour répliquer de sa voix rocailleuse de puceau en pleine mue mais un puissant jet -pour flatter l'égo du viseur- tomba du ciel. Ne dit-on pas que tout ce qui tombe du ciel est béni? Mais lorsque son regard vit la fameuse bénédiction atterrir sur la gueule du Sanguinaire, La Trancheuse ne put s'empêcher de pouffer. Enfin, rire, car les hommes ne pouffent pas, c'est bien connu.

Double drame lorsque le jet de pisse vint attérir également sur sa trogne, bien que la majeure partie soit sur le sanguinaire... Jurant comme un charretier, laissant échapper sa voix fluette, La trancheuse se promit de punir le Frénétique, un coup de botte au fion! Ses pieds s'agitent pour retirer les gouttelettes d'urine, à coup sûr, le commandant trouvera qu'elle sent bon... Grmmpf!

En un éclair, le pisseur arriva auprès de son compère.
Elle remarquait bien que tout deux la toisait telle une vulgaire vermine, puisque malheureusement, elle ne pouvait avoir le respect des autres de par sa carrure.... imposante? Non.

Raclement de gorge. Sourcils qui se froncent tout en gardant le visage relevé pour répondre aux gardes de la caserne, qui malheureusement, ne lui étaient pas inconnus. Les bourrus. Voici donc les bourrus en pleine action.

Hep vous là, j'viens voir l'commandant pour... Ca vous r'garde pas! Allez donc m'le chercher qu'j'puisse lui causer. C'top secret!

Sans trembler pour le moins du monde, sa voix déformée osait donner des ordres à ces deux hommes, mais sa raison elle, venait de lui dire qu'elle aurait du fermer sa gueule.

Tout en hurlant sur l'arriviste, penché sur la l'épaisse muraille, le sanguinaire sentit un liquide tiède coulé le long de sa nuque... Ses yeux s'écarquillèrent et une haine fulgurante monta en lui. Son visage pivota sur le coté, regardant vers le haut pour voir la provenance de l'éclaboussure.. Avant même d'entendre la voix du frénétique, il connaissait déjà le coupable... Le comble de l'histoire était que la pisse provenait d'une choppe qu'il avait surement bu en taverne avec lui, voir même pire ! C'était peut être même le balafrer qui lui avait offerte ! Avant d'hurler sur ce bougre, il vérifia qu'il aie bien fini... Avaler sa pisse était bien la dernière chose qu'il voulait !

- Toi ! l'Batard ! T'es déjà mort ! dit-il avec un regard noir

Ne sachant plus s'il devait descendre ou monter, s'il devait tuer ou juste fracasser, Le Sanguinaire était sous l'influence de l'hésitation... Puis il prit sa décision, il règlerait d'abord le compte du puceau en bas des remparts !

Il fit un signe au pisseur fou de descendre avec lui rendre une petite visite de "courtoisie" au nouveau venu, qui avait une langue beaucoup trop pendue a son gout !

Attendant devant la herse, que celle ci se lève, le Sanguinaire dévisageait le jeune gamin derrière, qui devait sans doute voir sa vie défilée devant ses yeux...

Le Commandant avait profité de Pacques pour rattraper les kilos perdus durant le carême, il avait toujours de la barbaque dans son garde mangé mais la viande se faisaient rares dans les tavernes durant cette période. Il aurait bien prit quelques jours de vacances supplémentaires mais ses devoirs le rappelaient à l'ordre. Un garde vient tambouriner à la porte, le Commandant avait l'impression que le garde lui frappait directement la tête tellement le bruit était insupportable. Il se racla la gorge pour le prévenir que si il arrêtait pas desuite il le ferrait écarteler, malheureusement aucun son ne put sortir de sa bouche tellement il avait la gorge sèche et pateuse. La Poutre alla donc ouvrir la porte en entendant de trouver quelque chose à boire pour se rincer le gosier, un pichet de vin et trois explications du garde plus tard le Commandant se rendait à la porte se demandant qu'est que lui voulait le gamin qui le demandait.

Il arriva à la porte qu'il franchit sans regarder au préalable qui se trouvait dehors, il arriva devant le Sanguinaire et le Frénétique qui chahutait déjà le maigrichon.

Comme à son habitude de réveil difficile le Commandant parle peu et bien :

Suffit !

En s'adressant au deux soldats puis vers l'arrivant :

Que me veux-tu ?

Son visage lui disait bien quelque chose mais la marmelade de cerveau qui lui restait de la vieille lui empêché de faire un quelconque lien avec la personne qu'il attendait.

Le herse était presque ouverte mais les poings du Sanguinaire eux étaient fermés. Ce n'était plus qu'une question de secondes avant qu'il martèle le jeune bougre. Plus il avançait vers lui, plus l'arriviste lui semblait familier... Mais bon, cela n'épargnerais en rien la vie du gueulard qui l'avait dérangé en plein dégrisement !

Puis une voix, sortie de nulle part...

Citation :

- Suffit !

Tel un cheveux dans de la soupe, le commandant arriva ! Plombant tout espoir aux deux renards enragés d'assouvir leur soif de violence. N'ayant point le choix, le balafré se mit au garde à vous. Laissant ainsi le commandant prendre la parole.

Il n’espérait qu'une chose, que le puceau dérange La Poutre pour des pâquerettes... Et que celui ci confie au sanguinaire le droit de châtier le jeune puceau...

Elle écouta le garde et opina du chef.
Tout cela a été fait et...

Elle n'eut pas le temps de finir que Lys arriva.
Je suis prête à passer ce brevet et vais m'y mettre au plus vite

Un soldat les rejoins au poste de garde et, mimant la discrétion, parle à haute voix.
Alors comme cela, il ne croit pas qu'elle passera les tests? Elle allait lui montrer de quoi elle était capable.

Bombant le torse et relevant la tête elle s'adresse à lui d'une voix claire.

Je relève le défi et vous prouverai que je suis apte à passer et réussir les tests